Salaam !

 

On est en Iran et vous vous dites peut-être : « elle est bien gentille et sans doute qu’elle est courageuse mais, quand même, risquer d’emmener ses enfants dans un pays comme ça ! Les iraniens, ces terroristes… ». Ou vous vous dites bien pire encore, bien entendu, mais je préfère ne pas le savoir.

Alors je vous arrête tout de suite, et, plutôt que de vous faire de grands discours pour justifier mes actes, je vous donne ce conseil (gratuit) qui peut vous mettre ILLICO sur le chemin de la sérénité :

-          Vous vous munissez d’un tournevis cruciforme adéquat, vous dévissez les attaches du mur de votre TV et vous la prenez à bras le corps pour l’amener à la déchetterie sans plus attendre !

Voilà ! C’est tout.

Alors ? Qu’est-ce qu’on dit ? hein ? merci qui ?

Bon, ok, vous vous dites à nouveau « elle est bien gentille avec son conseil débile mais après le temps et le stress que ça m’a pris de fixer au mur mon écran plat qui m’a coûté la peau des yeux, en plus je vois pas le rapport avec l’Iran… »

Je m’en doute. C’est pourquoi je vous livre ici ZE ultimate conseil, le conseil ultime et radical, aussi rapide qu’efficace :

-          Vous gardez votre télévision, soit ! Et vous ne prenez désormais pour argent comptant qu’EXACTEMENT l’inverse de ce qu’il y est dit !

Voilà ! C’est tout.

Vous verrez que, tout à coup, on devient beaucoup plus serein ! (ceci étant valable, bien entendu, pour absolument TOUS les domaines : politique nationale et internationale, éducation, finances, histoire, santé, publicités, remise de légion d’honneur et autres billevesées, hélas.

 A commencer par l’Iran…d’où le conseil.

 

Blague à part, je maintiens ces écrits malgré la fameuse « vidéo » dont tout le monde parle et qui, avec la suffisance américaine et l’arrogance française, met les français à l’étranger dans des conditions dangereuses selon où ils se trouvent. No comment.

 

En bref, le seul risque, le seul danger vraiment réel, que l’on court ici, en Iran, et que j’avoue que je n’avais pas prévu, c’est…. de devenir gros ! On ne peut pas faire 100 m sans être invités à manger, sans qu’on nous apporte un plat ou qu’on nous donne des confiseries, tous plus délicieux les uns que les autres. Les gens nous sourient partout, nous klaxonnent juste pour nous faire coucou de la main, nous disent en farsi « français ? c’est bien, c’est bien ! » et tout le monde, TOUT le monde nous dit » welcome to our country ! » (bienvenue dans notre pays) ils viennent vers nous, nous disent ça, nous serre la main et s’en vont etc, etc…

 

Par contre, le Pakistan, c’est une autre histoire et je ne suis pas inconsciente malgré les apparences. Pour l’instant, j’ai décidé de ne plus y aller…c’est un gros changement de programme et je cherche une solution pour adapter un plan B acceptable.

 

Huda Hafiz !

 

(je mettrais les photos magnifiques d’Iran dés que ça peut charger..)

  

Notre premier bivouac, si sauvage et magnifique dans ce pays fantastique ! le camping car est tout en bas, très petit, vous le voyez ?

  

  

  

  

MOn bureau en Iran...

La salle à manger...

La classe de 5ème ...

Et une invitation, une !! merci hassan, routier qui parcours les routes, et qui nous a payé un délicieux repas turque (en iran mais c'était un restaurant routier turque où on s'est arrété...)

J'adore les camions d'ici, vieux, énormes, rouillés, puissants...de sacrés caractères ! je vais sûrement en faire une galerie prochainement !

Nos premiers amis de Tabriz : Nassim et son frère Navied. La mère de Nassim nous a initiée aux premiers repas iraniens, miam !

Aaah ! les beautés iraniennes !! mais qu'elles sont belles ! (les hommes aussi sont très beaux, avis aux amies célibataires qui ont des vacances à prendre !)

Huda hafiz !

 

Comment vous dire tout ce qui suit ?

La Turquie nous révèle encore des paysages différents et magnifiques, comme de la montagne qu’on dirait autrichienne puis de la montagne désertique, des rencontres souriantes et le début des voitures iraniennes qui vont, elles aussi, vers la frontière avec, à chaque fois, ou presque, les iraniens qui viennent vers nous, veulent une photo ensembles ou nous offrent un cadeau. C’est aussi l’arrivée de Joël, mon mécano attitré et ami, qui vient nous rendre visite et passer la frontière iranienne avec nous. La cohabitation ne sera pas facile dans un espace aussi confiné que le camping-car mais ça nous fait plaisir de voir quelqu'unPuis la dernière rencontre avec mon oncle, qui repart cette fois vers la France…

Ensuite, des bivouacs sauvages tellement beaux qu’on a eu beaucoup de mal à les quitter, le passage de la frontière iranienne qui m’a épuisée car ça demande de la concentration et de la vigilance avec les passeurs qui parlent très mal anglais.

  

Les photos seront mises dés que la vitesse de chargement le permettra, ce qui n'est, hélas, pas du tout le cas ici...(dommage, elles sont trop belles alors pensez à revenir voir parfois pour ne pas les louper, je serai vraiment ravie que vous les voyiez !)

  

Gulé gulé !

  

 

  

Départ de Patrick...

  

  

Concentration pour remplir les visas iraniens, on a chaud, on ne veut pas faire de bourdes !

  

La côte pour aller au consulat d'Iran est raide ! très raide ! On a bien faillit ne pas repartir ! C'est Joêl qui a pris les commandes et il a eu des sueurs ! plus jamais ça !!

  

séance film à bord !

  

 

Dans les montagnes turques du nord, on nous accepte gentimment dans la cour d’un lycée pour la nuit…

 

  

 

 

 

Première rencontre avec la gentillesse iranienne, sur la route vers la frontière, dans ces montagnes très suisses !

 

  

 

 

le point blanc sur la montagne c'est le camping car, vous le voyez ?

En fait, dessous, il y avait un gros trou au milieu de la piste et il fallait pas se louper, c'était impressionnant. Mais Joêl ne l'a pas mis sur la photo...

Arrivée à Dogubayazit, la frontière n'est plus bien loin, le temps de saluer sa Majesté le Mont Ararat et on y va...(en stressant...)

 

 

 

Gulé Gulé !

Une parenthèse confort nous a été offerte par mon oncle dans notre quotidien rudimentaire.

En effet, lorsque nous l’avons retrouvé en Turquie, ce qui était une belle coïncidence car non prévue du tout à la base, il nous a invité dans un magnifique hôtel installé dans les troglodytes que forment la petite ville de Goreme. Non seulement le cadre était grandiose (mon oncle ne fait jamais les choses à moitié !) mais ça nous a permis de dormir à plat dans des lits moelleux et de nous laver et frotter comme des sous neufs dans une salle de bain digne des mille et une nuits ! Un enchantement ! Sans compter les fruits secs, les jus d’oranges frais, les plats locaux, les glaces et les kebabs…

 

Tout beaux, tout propres !!! (après un bain chaud !!!!)

  

Le  camping car dans les rues (petites) de Goreme...

  

  

Devant notre chambre des mille et une nuits...

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

Julie et Thomas vont acheter à manger...

  

  

 

En attente d'un jus d'orange frais, miam...

  

  

  

Notre QG à Goreme, là où on se connecte et où on prend un chai (thé) ou un jus d'orange frais (ou une glace aussi des fois...)

  

  

Gulé Gulé !

Gorême et ses environs sont truffés de cavités creusées dans la roche, sous-terraines ou non, parfois à des hauteurs vertigineuses sur des falaises, parfois totalement sous la terre, invisibles. Tout le paysage en est farcis. On en a visité beaucoup, on s’est fait peur des fois, plongés loin au fond de couloirs noirs pendant plus d’une heure (en vrai !) ou passant d’un étage à un autre à l’aide de cheminées dans lesquelles étaient taillées de petites cavités en guise de marches…on a bien rigolé et ça a été le terrain de jeux de Thomas et Julie qui ont même choisit, avec leurs amis suisses, un appartement sur 2 étages creusé dans une montagne qu’ils ont commencé à aménager… 

 

  

dans la ville souterraine...un passage vers l'étage supérieur

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

Voici en gros ce qu’il y a à faire régulièrement dans notre quotidien de nomades :

-          mettre au point le trajet

  

  

  

-        vérifier la mécanique

 

J’ai que ça comme photo et, en fait, là, j’étais en panne, et un brave monsieur, au bout d’une demi-heure d’attente, est passé avec sa camionette et, bien qu’il ait été muet, on s’est bien entendu et il nous a remorqué. Merci cher Monsieur turc ! Mais sinon, c’est pour dire que j’ouvre régulièrement le capot, comme sur la photo, pour faire mes vérifs…

       

-        faire la lessive

     

        

        

-        faire la vaisselle

       

     

-        nettoyer la cuve d’eau

  

-        remplir la cuve d’eau

-        Préparer le blog, trier les photos, répondre aux mails...(c'est surtout moi qui le fait, faut noter..)

  

      

-        Faire les comptes

  

-        Faire le coiffeur

                           AVANT

                           APRES

-        Faire l’école

  

- Tout en même temps

-        Jouer

- Souffler !