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Iran Bandar Abbas
Nous sommes restés une seule nuit dans cette ville car nous n'avions qu'une hâte, après 10 h de route sous chaleur écrasante, c'était de nous baigner en maillot de bain et librement, non habillés des pieds à la tête avec une écharpe dessus en plus.
Au petit matin, sur le parking où nous étions garés, des iraniens dormaient...
11 h le lendemain matin, commencement des paperasseries pour le passage vers Dubai. Marathon de papiers, tout en farsi, aidé heureusement par un iranien qui me traduit la majorité. Allers retours éreintants entre milliers de bureaux différents (en fait une vingtaine mais bon), pause vers 15 h pour vite faire à manger aux enfants affamés.
On a enfin le droit d'aller dans la zone du port pour garer le cc entre camions et véhicules en partance...
Des dhows sont là, le long du quai, ces magnifiques boutres en bois fabriqués en Inde et qui assurent les liaisons commerciales légales ou non, entre l'Iran, l'inde et les Emirats.
Là-dessous, c'est un iranien, et plus bas, en blanc, c'est un arabe (en l'occurence ici un emirati). On les reconnait bien à leur habits. La classe non ?
Des anglais qui font le tour du monde (du moins ils essayent mais ça n'a pas l'air d'être facile) en tuk tuk thailandais (ces petits taxis que l'on voit partout a bangkok) se garent à côte de nous et nous ferons la traversée ensembles.
Pour le moment, je continue les démarches avec Kev, un des anglais, c'est plus drôle à 2. Les enfants prennent les photos et le frais dans les endroits climatisés (braves enfants qui ne se plaindront ni des attentes interminables, ni de la chaleur écrasante...j'en suis si fière !!!
Le soir arrive, les formalités continuent, on est lessivés...le départ est annoncé pour 21h et on va enfin se garer près de la rampe d'accés du ferry.
Des papiers, toujours des papiers ! je suis collante de transpiration comme jamais, je me sens sale et la nuit n'est pas finie ! On ne sait pas encore ce qui nous attend demain. Et heureusement ...
Après encore 2h30 d'attente dans une grande salle avec les passagers, sans boire ni manger, avec les enfants qui ont été supers comme toujours (on n'avait pas été prévenus que nous ne pourrions pas ressortir de la salle une fois entrée dedans pour vérif de nos passeports), nous sortons enfin à l'air libre (boire, boire, boire !!!) pour aller ranger le cc dans le ferry, entre les anglais et la land-rover d'un baroudeur néo-zélandais et des bus d'un groupe de russes mi-trafiquants , mi-je ne sais quoi qui partent vendre de l'eau dans le désert saoudien sur la route de la mecque.
Après chargement de tous les véhicules, le départ se fait finalement à...2h du matin !!! Organisation iranienne ! Nuit horrible car chaleur étouffante, on a embarqués en dernier donc toutes les places assises sont prises par les passagers iraniens, russes et arabes; on etnte de somnoler dans le campoing car où il fait plus de 40°, on loge les anglais qui dorment sur notre sol car ne peuvent pas dormir sur leur tuk tuk...parfois on se réveille, trop chaud, et on va faire un tour sur le pont dans l'air du large. Les étoiles sont fantastiques !!! Impression de toutes les voir ! Mais je ne tra^pine pas car Thomas, lui, s'est endormi assez tôt malgré la fournaise et j'ai peur qu'il fasse un malaise dans cette chaleur dingue alors je le surveille. Il perd des litres et des litres d'eau, il coule, c'est impressionnant ! mais il dot en fait comme un loir ! sacré Thomas ! Les anglais, eux, font un saut chez les russes , entre 2 sommes, dans leur bus bizarrement aménagé..
Vers 5h du matin, le soleil pointe et on va respirer sur le pont, quelle délivrance à chaque fois !...Julie est occie, la pauvre, elle n'a pas vraiment réussie à dormir !
A midi, arrivée au port à Sharjah, un des 7 émirats des EAU (emirats arabes unis)
On attend, ici avec le néo-zélandais Peter, que les chiens anti-drogue reniflent nos véhicules
Notre fine équipe de traversée : les anglais, le grand néà-zélandais et les russes
Sacrés russes, très sympas dans leur genre et qui ont eu tant de problèmes avec la douane, on ne saura jamais pourquoi. Ils y étaient encorfe quand nous avons enfin quittés la zone portuaire...
On quittera donc le port vers 19 h le soir, à la nuit tombée, totalement lessivés, sales, assoiffés et ne désirant qu'une chose c'est se tremper dans de l'eau...Nous allons être récompensés au-delà de nos attentes...
suspens...
A bientôt
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Commentaires
2francois1erVendredi 9 Novembre 2012 à 11:49Mont a ra mad, Christine,
cette voiture à Bandar-e-abbas ne ressemble t-elle pas à une 405 Peugeot, voire à une 605 "relookée" ? en super état, en tout cas...
et dire que pendant ce temps-là, les usines Peugeot ferment ou "virent" du personnel à Aulnay-sous-bois...
allez, tu n'as pas trop soif à Dubai ? dire qu'ici dans le departamant 44, c'est plutôt tristounet et humide...
noz vad dit
pokou
kenavo ar wech all
sisi, je meurs de soif à Dubai, je bois tout le temps, obligé !
oui, François, l'épopée de bandar abbas a été qqchose !
5arcachonDimanche 11 Novembre 2012 à 14:18bonjour je m appelle anastassia j ai 10 ans je suis dans une ecole francaise qui s appelle george pompidou et vous aller venir dans notre ecole vous presenter je suis tres exitee et j aimerai vraiment vivre comme vous ca doit etre genial de conduir autour du monde j adore vos photo elles sont aussi genial donc je vous ce mercredi et aurevoir
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Tu comprends pourquoi les administrations sont les pires ennemis des globes trotters . Quand je suis parti en Grèce avec mes parents en 88 , la ritournelle du ferry n' a duré que 3h à l'embarquement et autant au débarquement ( mon père a gentillement pété un plomb ) ...Et la Grèce faisait partie de la CEE depuis 1981 ! Alors pour toi , ça ne pouvait que s'eterniser avec jeu de piste et Trivial pursuit iranien à la clef . Je t'imagine liquéfiée , les orbites creuses et les yeux rougis , suppliant " Laisser-moi partir " , pas facile d'attirer la pitié de ces gens-là . Bien àvous trois les Homards bien cuits .