10 août, on entre dans le Parc des Dolomites, patrimoine mondial de l’humanité !

Pour moi, le plus beau coin du voyage pour l’instant avec le lac de Côme. Nous y avons trouvé des coins géniaux pour dormir, souvent seuls et au calme des montagnes.

Nous montons toujours un peu plus en altitude où nous trouvons des endroits magnifiques où dormir. Par contre, on a vraiment froid ! et on n’est pas équipés pour le froid ! du coup, nuit blanche pour moi à grelotter sous ma petite couette avec mon sweat et mes chaussettes. Le jour, balades dans les prairies et jeux dans les ruisseaux…et le matin, quand on a bien eu froid la nuit, on s’arrête dans un petit relais de montagnes pour y boire un très épais chocolat chaud italien plein de crème chantilly dessus ! (on l’a bien mérité de toute façon)

Les villages traversées sont magnifiques, avec une architecture typique très jolie et léchée.

Après les chaleurs étouffantes du bord de mer, nous trouvons la fraîcheur piquante de l’altitude. Passage principal à Cortina d’Empezzo, la mecque des alpinistes et montagnards, que je rêve de voir depuis tant d’années. Autour de nous, c’est comme si tout les gens qu’on croise n’étaient que des sportifs de haut niveau, on ne voit que coureurs ou cyclistes, randonneurs ou escaladeurs. Tous vétus comme des professionnels du sport et tous arborants des physiques d’athlètes, les hommes comme les femmes ! Quelle région !

    Regarde Muriel ! J'y suis !!! Cortina d'Empezzo !!! Hélas, pas de Bonatti à l'horizon...

Petit épisode frayeur intense quand, lors d’une montée très raide en lacet en pleine montagne, le moteur ne voulant plus monter, le cc s’est mis à reculer doucement. Je n’arrivais plus à bien le contrôler parcequ'on est quand même bien lourd ! et il y avait ce ravin sur notre droite…Il m’a fallut reculer dans cette pente, sans visibilité, avec Thomas qui, courageusement, essayait de me guider, totalement effrayé…Nous avons eu très peur mais, je le précise, nous n’avons jamais été en danger réel, j’ai vite re-controler le camion et j’ai pris toutes mes précautions pour reculer doucement et sûrement, malgré mes sueurs froides car la situation était plutôt impressionante..la manoeuvre m'a pris plus de 20 mn..

Nous sommes partis ensuite faire le tour des « tre cime », les trois cimes du Lavaredo. Un coin mythique, là encore, pour ceux qui connaissent Bonatti ( un héros, un vrai )…5h de marche effectuées sans problèmes par les enfants qui sont décidément très à l’aise en randonnée (quoiqu’ils en disent, pas vrai Antoine ?). On reprend ensuite le cc qui a bien refroidi, ouf !, mais il fume de façon inquiétante alors on s’arrête un peu plus bas pour dormir près d’autres montagnards dans un site à couper le souffle de beauté sauvage.

Dernier lac avant la frontière autrichienne...

ARRIVEDERCHI TUTTI !

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