• Salaam alekoum,

    Oublié de vous mettre les photos de la Grande Mosquée du Sultan Al Qaboos.

    Les voici donc, c'était quand nous étions à Muscat avec mes parents ...

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Le lustre principal, fait de plus de mille cristaux de Swarovski et d'or, qui pèse plus de 6 tonnes...

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Allez ! Encore une du lustre...

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Oman La Grande Mosquée de Muscat

    Salaam !

     

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  • Avant d'aller nous jeter dans les rouleaux bleu azur de la mer d'Arabie, je tiens à vous faire partager 2 citations qui me plaisent énormément.

    " Hier est derrière.

    Demain est un mystère.

    Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle le présent "

    Maître Ogwé

     

    "Comme une eau, le monde vous traverse, et, pour un temps, vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr"

    Nicolas Bouvier

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  • 19 décembre 2012

    Oman

     

    IL fait chaud, trop chaud. Le thermomètre du cc indique 30° dedans et 30° dehors.  Autour de nous, à perte de vue, il n’y a…..rien.

    A une centaine de km sur notre gauche commence l’Arabie Saoudite. Nous sommes au bord du « empty quarter » comme c’est dit sur les cartes. Ce « quart vide » représente un désert assez inhospitalier puisqu’on n’y trouve, paraît-il, ni plantes, ni animaux.

    Et c’est vrai que depuis des heures que je conduis dans cette fournaise monotone et hypnotisante, je ne vois ni chèvres ni chameaux, comme habituellement. Que des puits de pétrole qui picorent inlassablement le sol ou des tornades de sable qui avancent à toute vitesse. Quand, parfois, je ne peux en éviter une qui nous arrive dessus de plein fouet, la secousse est violente et je peux alors imaginer la force des tornades américaines qui dévastent tout.

    Je pense aussi aux caravanes de chameaux d’il y a des siècles, qui traversaient ce désert pour aller à la Mecque, par exemple, ou pour le commerce, sous un soleil implacable dans cette immensité sans fin et sans rien.

     

    Cela fait quelques jours maintenant que mes parents sont repartis et nous n’avons eu ni connexion ni civilisation depuis. D’où notre silence.

    Nous sommes remontés vers le nord car les montagnes du Dhofar ne nous ont pas voulus. Le point le plus sud de notre aventure a été atteint et notre demi-tour s’est fait en pleine montagne dans de drôles de conditions. En réalité, avant d’atteindre la chaîne du Dhofar, qui fait le lien entre Oman et le Yemen, il y a un plateau à passer. Ce plateau, telle une table géante, on y monte avec une route assez raide qui, cependant, est une broutille face à celle qui en descend, bien plus raide encore et qui m’a fait regretter de ne pas avoir prévu 2 parachutes de freinage à l’arrière du cc, comme sur la navette spatiale. Heureusement, j’avais déjà prévu une autre route pour remonter vers les Emirats donc je savais que nous n’aurions pas à repasser par là, et, de toute évidence, le cc ne pourrait pas monter une telle côte !

    Nous avons longé un paysage extraordinaire, jamais encore vu auparavant, entre une mer bleue infinie d’un côté et des wadis (vallons boisés et tortueux creusés par le ruissellement) qui mènent à la falaise du plateau, blanche et rose.

    Je remarquais qu’il y a encore moins de circulation ici qu’ailleurs, ce qui n’est pas peu dire tant ce pays est vide. Un camion a fait son apparition sur un chemin et j’ai foncé lui demander ma route car je m’inquiètais de voir à nouveau une route bien raide devant moi remonter le plateau alors qu’à en juger la carte, nous aurions dû le longer.

    « Tout droit, pas de problème » m’a dit le gentil bengali, aux yeux maquillés de khôl.

    Il voulait nous inviter chez lui à manger mais j’avais envie d’avancer, surtout quand je voyais la route qui nous attendais.

     

    Il faut dire que depuis qu’on a quitté mes parents, on n’a pas trouvé de vraie nourriture. La route a beau longer la mer par endroit et traverser des villages, les magasins sont quasi inexistants  et nous mangeons sommairement, le plus souvent des paquets de chips et des biscuits quand une échoppe existe, c’est tout ce que j’ai réussi à trouver.

    La route est longue. Les coins magnifiques sont séparés par de très longues distances désertiques et caniculaires, balayées par un vent de travers qui me force à ne pas relâcher ma vigilance car quand je faiblit, le cc fait inexorablement une embardée. C’est fatigant.

    J’avais hâte d’arriver à Salalat, la ville la plus sud, pour y faire le plein d’eau et de nourriture fraîche, y trouver aussi une carte sim pour pouvoir téléphoner et une connexion internet pour garder le lien, si précieux, avec les amis.

     

    Mais il en a été autrement, suite au prochain numéro car ce soir, enfin, nous sommes de retour à Ras Al Hadd, ce point le plus à l’est de la botte arabique, sur notre plage déserte, les rouleaux de la mer agitée sont phosphorescents et éclairent de vert la nuit noire. C’est magique !  En face, c’est le Pakistan et l’Inde…

    Il y a un hôtel cependant, rudimentaire, au bout de la plage et c’est de là que je vous écrit.

     

    Maintenant, on va s’installer sur la plage et on va dormir, dormir, dormir. Ciel étoilé sans fin et bruit du vent pour seul accompagnement.

     

    A bientôt pour les photos de cette dernière aventure en date.

     

    Mai salama !

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  • Oman le grand

    Marhaba !

    J'ai retrouvé avec plaisir le relief montagneux Omanais que nous avions découvert à Musandam, et cette fois c'est dans la grande partie d'Oman, le pays lui-même.

    Beaucoup de différence avec les Emirats voisins et une autre découverte étonnante : les Omanais ont le sourire, la discrétion et la gentillesse qui nous avaient tant séduit chez les Iraniens ! Serais-ce une partie d'un atavisme hérité des anciennes invasions Perses ?

    Ca a commencé le premier soir, lors de notre arrêt quotidien pour la nuit dans un petit village, j'ai été saluer le monsieur qui est sorti pour voir qui on était et demander la permission de dormir sur la petite place, le long d'une palmeraie. Après un "welcome", il est revenu avec un plateau et des tasses de café omanais à la cardamome et au safran. JUlie l'a bu entièrement avec un grand merci bien qu'elle ait trouvé ça immonde. trop forte ! Puis, plus tard, les femmes sont venues pour voir le cc et nous ont demandé de les suivre chez elles. On a eu droit à des gateaux et du lait chaud dans un salon typique. Puis on est repartis avec les bras chargés de pizza, gateaux, graines à manger, jus de fruits, fruits variés et pot de yaourt !

    Un peu après, elles revenaient tocquer au cc pour nous offrir 2 robes omanaises superbes et une tenue masculine omanaise !

    Oman le grand

    Ci-dessous, nos robes omanaises et Julie avec le foulard mis à leur façon...

    Oman le grand

    Oman le grand

    Le lendemain matin, avant de repartir, nous avons encore eu droit à un délicieux café au lait à la cardamome et à une autre robe, tout aussi superbe que les autres !! Sacrées Omanaises ! je les aurais embrassées ! Quand on est retournés au cc, il y avait, au pied de ma porte conducteur, un gros carton de bouteilles d'eau et une boîte de kleenex. Ces gens savent les besoins des nomades, c'est dans leurs gênes...Quelle gentillesse désinterressée envers des voyageurs qu'ils ne reverront peut-être jamais...

    Une autre surprise nous attend aussi en Oman : l'arrivée de mes parents à Muscat, la capitale, pour visiter ensemble le pays pendant 10 jours. Les enfants sont ravis de voir papi et mamie !

    Oman le grand

    Les espaces verts léchés et superbement entretenus à grand renforts de jardiniers indiens et pakistanais...

    Oman le grand

    Oman le grand

    Le fameux souk de Muttrah, le vieux Muscat...

    Oman le grand

    Oman le grand

    Oman le grand

    Deux anglais croisés aujourd'hui, des vrais bikers très organisés, habitués à barouder en moto. Ca c'est de la KTM, pas vrai ?

    Oman le grand

    Oman le grand

    Oman le grand

    Oman le grand

    Repas commun dans le cc, on se serre comme ça on n'a pas froid. Il fait 30° je crois...gasp !

    Oman le grand

    Oman a sa fabrique de Chips, les camions sont très beaux et les chips très mauvais.

    Oman le grand

    Oman le grand

    Voici le meilleur restaurant de Muttrah, le vieux quartier de Muscat, j'y ai mangé le meilleur hommos de ma vie (et dieu sait que j'en ai mangé ailleurs !) et les meilleurs falafels du monde  (pareil !)! Incomparables ! Servis par un adorable et efficace Syrien aux yeux bleus...Avec, en prime, une jolie vue sur la corniche...

    Oman le grand

    Oman le grand

    Oman le grand

    Oman possède quelques grands hôtels offrant un luxe qui n'a rien à envier à ce qu'on voit à Dubai. J'aime bien y aller utiliser les toilettes qui sont, souvent, un grand moment de volupté comparé à notre quotidien. Ci-après, un hall grandiose, avec un homme qui joue de la harpe pour l'ambiance et de véritables serviettes en éponge pour s'essuyer les mains dans les toilettes en or massif (ou presque...)

    Oman le grand

    Oman le grand

    Oman le grand

    Allez, je vous laisse, on se prépare pour visiter la grande mosquée du Sultan Al Qaboos, le bien-aimé, une merveille ! Les photos la prochaine fois..

    Portez-vous bien, nous on y va vite parcequ'on commence à chauffer sous notre accoutrement obligatoire !

    Oman le grand

    Salaam !

     

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  • Nous avons l'impression d'être partis depuis bien plus longtemps ! 

     

    Santé : RAS sauf quelques kilos en plus (rhaaa)

    Véhicule : le filtre à gas-oil à changer, je procrastine à mort mais il va bien falloir que je m’y mette ! Et le frigo qui ne fait plus bcp de froid quand il est sur « gaz »…qqchose à nettoyer ? aaarggh où est la notice ? (j’ai horreur des notices…)

    Moral : Bon, avec variations parfois, les amis et les repères qui manquent…

    Budget : Dés que je rentre je met une grande baffe derrière la tête du responsable de mon compte à la Société Générale de la Chapelle, c’est sa faute si on se retrouve parfois au sec  sans argent ! Impossible d’en retirer alors qu’il y en a sur mon compte. Dites-lui de ma part que ça va chauffer grave pour ses oreilles si vous le croisez au marché…

    Soucis : A part le frigo, c’est le téléphone qui ne marche plus, je ne sais pas pourquoi, je cherche un moyen …

    Bonheurs : Plein ! Des paysages incroyables, des gens incroyables, des rencontres incroyables !

    Regret : Ne pas savoir comment fonctionne un frigo et la téléphonie mobile.

    Lessive : Etant originaires du sud, nous sentons naturellement la lavande, ce qui est un sacré atout parceque l’eau étant plus rare par ici, ça devient délicat de faire la lessive car ça consomme trop d’eau. Pour l’instant, c’est chez des amis adorables que j’ai pu mettre mon linge en machine. Après... inch’ allah !

     Eau : Difficile d’en trouver en Oman…je ne sais pas encore où m’adresser…il me reste 50 litres, on verra demain…

    Gaz : Mafi mouchkil ! (no problem !) (ah ben non ! en fait j'en ai plus depuis ce soir !!!)

    Trajet parcouru : On a dû faire dans les 18000 km à mon avis…en tout. Ou 20 000 ?

    A bientôt !

     

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