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20 juin
L'arrivée à Chios a marqué notre retour au monde chrétien, avec l'absence de mosquées qui ponctuaient le paysage et l'appel des muezzins auquel on était tant habitués. Maintenant, on a débarqué au Pirée, à Athènes, et on est remonté vers Volos, en bord de mer où on reste deux jours pour profiter de la mer.
Cuisine avec vue...
On retrouve avec étonnement les gens habillés à l'européenne, avec des vêtements de marques, les filles court vêtues et les cheveux au vent ! Partout des affichages de publicité aussi, auxquels on n'était plus habitiés, et avec des femmes dévétues en photo ! On trouve aussi des produits connus dans les magasins et on retrouve les crottes par terre et les aboiements des chiens domestiqués. Des motards partout, mais sans casques, comme en Iran et en Turquie...
21 juin
Arrivée aux Météores. Magnifique ! Pays des monastères perchés...
Panoramique monastère :
On va visiter un monastère...
descente des escaliers du monastère :
Suite escalier :
Mais il fait chaud ! 29° dans le cc et Thomas est obligé de dormir par terre pour trouver un peu de frais. On dort dans les montagnes derrière les Météores, dans un calme seulement interrompu par les chants d'oiseaux, les cigales et les criquets.
Après 2 jours aux Météores, on reprend la route (magnifique) vers la côte Ouest de la Grêce d'où on va embarquer dans le dernier ferry, celui qui nous déposera sur le territoire italien.
Route aérienne :
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17 juin
On reprend la route vers la côte ouest de la Turquie et on commence à entrer dans la partie moderne du pays. Il n’y a plus de vieilles Peugeot déglinguées, les voitures sont comme en France. On croise une scène typique : 2 vieux paysans, lui en bonnet musulman et elle en fichu et pantalon bouffant turc, sur une charrette tirée par un âne, et, plus loin sur la route devant eux, un jeune à fond sur une moto.
Côte turque en vidéo :
On observe une différence nette et stupéfiante entre l’Est moyenâgeux et oriental et l’Ouest, moderne et européen.
On note beaucoup plus de femmes voilées qu’à l’aller. C’était particulièrement voyant à Göreme. La Turquie marche-t-elle sur les pas de l’Iran ?
Il y a des cigognes en haut des pylônes électriques ou sur le sommet des mosquées. Elles font exactement les même approches qu’un parapentiste !
Les nombreux réfugiés syriens travaillent aux champs. On assiste à une scène triste : une petite fille en âge d’être à l’école qui bêche près de sa mère, courbée en deux.
Les paysages sont magnifiques, comme partout dans ce pays, et deviennent ici de plus en plus provençaux et recouverts de lauriers roses débordants de fleurs.
Quand on atteint enfin la côte, la couleur de la mer est merveilleuse, un bleu intense et soutenu qui colorie le paysage admirablement ! Je galère pour trouver les renseignements pour le ferry puisque personne ne parle l’anglais. Il nous faut aller plus loin au nord et embarquer de là-bas. Sur la route qui suit la côte on se croirait vraiment entre Toulon et Aix, le paysage au soleil couchant est superbe.
Notre coin pour dormir est super calme mais chaud et surtout…des moustiques ! Qui nous attaquent en formation serrée à partir de minuit. Une horreur ! Après Pamukkale où nous avions passé une nuit blanche à cause de petites mouches miniatures qui passaient au travers de nos moustiquaires et qui ont laissé Thomas aussi couvert de marques que s’il avait eu la varicelle, on commence à fatiguer des piqûres !
On a dormi là...
Le lendemain, arrivée à Cesme, où nous prenons le ferry, dans un vent monstre, le fameux Meltem grec. La route a été un enchantement de beauté. Nous embarquons ce soir pour l’île de Chios et, en attendant, nous nous reposons au bord de la mer bleue limpide.
Salle de bain avec vue...
Salon avec vue...
Le passage en douane se fait très tranquillement et très simplement, à part avec une douanière. Quand cette dernière a su que nous arrivions d'Iran, puis quand elle a cru, en se trompant sur les drapeaux dessinés sur la carrosserie, que nous étions aussi passés par le Pakistan et l'Afghanistan, son sang n'a fait qu'un tour et elle a amené un chien douanier qui a reniflé tout le cc intérieur ET extérieur. Le reste a été déconcertant de facilité pour nous qui n'étions habitués qu'à des passages de frontières plutôt usants !
Le ferry qui nous attend est tout petit ! On se demande où on va tenir !
Mais ça rentre...
Et c'est le départ ! On quitte l'Asie ! C'est incroyable ! On n'arrive pas à réaliser et, en même temps, on se réjouit de se rapprocher autant de l'Europe et de chez nous ! Il n'empêche que ça nous fait drôle...
Aurevoir l'Orient en vidéo :
Sur le ferry, c'est très cool, il n'y a presque personne...
On va rester juste une nuit et un jour à Chios, petite île tranquille.
Notre bivouac au bord de l'eau est génial et AVEC de l'ombre !
CI-dessous, notre appartement avec vue :
On va attendre le gros ferry qui arrive tard ce soir en nous connectant dans un café du port...d'où on voit encore, sur l'horizon, les montagnes turques.
L'ambiance du café en vidéo :
A minuit, nous embarquons dans notre le ferry qui nous mène directement au Pirée, en Grêce.
Embarquement en vidéo :
Il n'y a aucune place de perdue dans le rangement des véhicules (voir ci-dessous !).
Une difficile nuit de quelques heures nous attend maintenant. Le sol est un peu dur pour un vieux corps comme le mien mais on ne va pas se plaindre, déjà il y a une moquette, c'est mieux que les trains thaïlandais ! Et on va réussir à dormir quand même un peu.
La nuit dans le ferry en vidéo :
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17 juin
Pamukkale, c'est un site historique complètement incroyable car il est situé sur une résurgence d'eau chaude pleine de calcium et d'autres minéraux qui se sont déposés sur la végétation et le relief en formant une énorme gangue blanche immaculée !
En vidéo :
IL fait très chaud et ça nous fait du bien de nous mouiller dans les vasques d'eau claire..
En vidéo :http://youtu.be/HUP-Wl6K86o
et là aussi :
Le site est vraiment très beau et, au-dessus de l'immense partie blanche calcaire, se tiennent des vestiges romains qui datent de l'époque où les gens se pressaient pour venir faire soigner leurs problèmes de peaux dans les eaux chaudes curatives de pamukkale.
Le soir, on trouve un joli petit endroit très calme en bord de chemin qui mène à un village lointain, dans les collines derrière le site de Pamukkale...
La vue depuis notre cc
On n'avait pas remarqué mais ce qui borde le chemin, juste en face de nous, c'est un cimetière avec de très vieilles tombes écrites en arabe...
Soir silencieux au bivouac :
Matin silencieux au bivouac :
Maintenant, on part rejoindre la côte qui n'est plus très loin, pour embarquer vers l'ïle de Chios, grecque, qui sera la première étape qui nous fait quitter l'Asie !
A bientôt !
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