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31 mars 2013
Vientiane est une petite ville au rythme laotien très agréable. Mais on a vraiment trop chaud et plus envie de rien. Les quelques points à visiter sont hors d’atteinte de nos efforts, limités maintenant par cette chaleur suffocante et notre fatigue et baisse de motivation. Du coup, on ne bouge pas beaucoup sauf pour aller manger une délicieuse mousse au chocolat le jour de Pâques dans un restaurant en face de notre guesthouse. Dessert plutôt rare dans ce pays. On y mange des salades et des pizzas italiennes admirables, élaborées, contre toute attente, par un belge, Michael, dont la restauration n’est pas du tout le métier !
Ci-dessous, un arbre qui ne serait déjà plus là s'il était né à la Chapelle sur Erdre !!! (Quelle tristesse !)
Notre guesthouse :
Julie connectée dans le hall envahie de moustiques (qu'elle ne craint pas, la chanceuse !)
Lors d’une sortie dans un parc le long du Mékong, on tombe sur un cours d’aérobic public, très prisé en Asie du sud-est. C’est très drôle à nos yeux d’européens et très entrainant malgré la chaleur moite infernale. On décide d’y participer le lendemain.
video gym :
Le sol était brûlant, chauffé à blanc toute la journée sous un soleil implacable, et sans chaussures de sport (nous n’avons que des sandales), nous avons fait le cours pieds nus. Résultat : on s’est brûlés les plantes de pieds et de grosses cloques commencent à se former qui nous font rentrer clopinant douloureusement. Mais on a bien rigolés !
Une panne d’électricité (comme d’habitude) nous met dehors : autant aller faire un tour au marché de nuit.
marché en vidéo : http://youtu.be/zlUmkhGNYFk
et là aussi : http://youtu.be/_87q366JZ6U
Il fait moite et on se fait dévorer par les moustiques. On se rabat dans notre chambre luxueuse (très rare de trouver 3 lits !!) avec délice : hourra ! la climatisation fonctionne à nouveau !
Joél nous quitte après 18 jours avec nous…
J’ai décidé de ne pas continuer le Laos et de passer directement au Cambodge, d’éviter aussi désormais les longs trajets en bus et de prendre directement un petit avion jusqu’à Siem Reap, la ville cambodgienne des temples d’Angkor Vat.
Prochaine étape : Cambodge !
Arrivée à Siem Reap dans notre avion à hélices de Laos Airlines. La chaleur est encore pire qu’avant ! Normal, on est encore plus sud ! Il va falloir arrêter notre descente, ce n’est plus tenable !
bye !
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28 mars
On rencontre, dans notre guesthouse, une maman avec ses enfants partie pour 4 mois en Asie du Sud-Est : Natacha et ses enfants Titouan et Tamcyne.
On décide de se joindre à eux pour une balade dans les environs. Il fait encore très chaud et nous voilà partis, thomas derrière Joêl et Julie derrière moi...
en vidéo : http://youtu.be/VwpJhrJhiaY
On loue des scooters et on pars faire un grand tour dans la poussière rouge des pistes alentours. On traverse des petits villages reculés et typiques, entourés de pics calciques, ces pics rocheux recouverts de jungle.
Vaches en vidéos :
Il fait vraiment très chaud et tout à coup devant nous se trouve un groupe de personnes qui entoure ce qui semble être 2 personnes accidentées. Un scooter est par terre. On vient aussitôt aider ces 2 françaises qui ont chutées et dont les amis ne savent pas trop comment gérer la situation. Elles sont bien blessées et sont allongées au soleil depuis une demi-heure sans chapeau, sans ombre ! L’une d’elle a perdu connaissance pendant un court moment. Je leur donne à boire la fin de notre bouteille car elles sont assoiffées. Puis réconfort, rassurement, pansements…(sur la photo, les blessées sont déjà parties, un villageois les a emmené jusqu’à Vang Vieng dans son pick-up où elles ont été se faire recoudre à l’hôpital, tout s’est bien terminé, on l’a vérifié le lendemain).)
Tout à coup, c’est ma pauvre Julie qui fait un malaise et qui tombe à son tour. Elle a été impressionnée par les blessures des filles. (Nota pour la famille : je me suis occupée d’elle illico).
La chaleur est telle qu’on décide de se baigner dés que possible. Par contre, dans ces coins-là, les locaux se baignent habillés alors on fera pareil, ce qui, finalement, est bien agréable puisqu’on repart ensuite mouillés et rafraichit par le vent de la course.
Notre bain en vidéo :
On meurt de soif, il fait toujours trop chaud et nos habits ont déjà séchés…
Recherche d'eau (nos bouteilles sont vides) :
Un passage de cours d'eau :
Natacha a vu sur la carte un chemin qui monte en haut d’un des pics et on décide de le trouver ; sur notre route on croise 2 petits laos qui, avec force gestes, nous expliquent qu’ils peuvent nous y emmener. On les embarque avec nous ...
...mais ils n’avaient pas compris où nous voulions aller et nous ne trouverons pas le chemin. Tant pis, le soleil décline, on est vannés et il fait toujours trop chaud. On laisse nos 2 petits Indiana Jones de la jungle laotienne et on rentre.
Après une baignade salvatrice dans la rivière proche de la guesthouse, un bon repas sympathique en ville le soir..
Dans les 39° humides et moustiqués du bungalow, faire les sacs à dos me fait perdre au moins 2 litres de transpiration. C’est désagréable et fatigant et j’en ai ras le bol de faire et défaire ces sacs.
Puis c’est le départ pour Vientiane, la capitale et dernière étape laotienne. Encore une gare de bus…
et toujours nos acolytes Océane et Renaud, pour notre plus grand plaisir.
Mais cette fois, après 3 heures de trajet qui nous semble une bagatelle bien qu’on soit encore un peu plus entassés que d’habitude, on se sépare arrivés à Vientiane car, à regret, nos routes ne sont plus les mêmes. La chaleur a encore augmenté, plus on va vers le sud pire c’est !
salut les gars ! A bientôt !
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27 mars
On reprend le minibus pour quitter Phonsavan et la Plaine des Jarres. Tassés comme des sardines, on refait ce trajet avec les mêmes passagers qu’à l’aller : des californiens très sympas et Océane et Renaud, les 2 jeunes avec qui nous avons vraiment bien accroché. Le paysage est magnifique, la route serpente entre les pics calciques caractéristiques de cette région du monde, qui, dans l’habituelle nuée des feux de champs, forment des contre-jours dignes d’estampes japonaises. Les enfants gèrent courageusement leur nausée…
Après 5 h de route, on atteint Vang Vieng et, sous un cagnard étouffant, on va tous ensembles dans la même guesthouse, un peu à l’écart de la ville.
Paiement du péage du pont …
Enfin notre bungalow ! Il y fait 38° avec une humidité démente ! C'est une étuve !
Notre bungalow en vidéo :
Il y a beaucoup d'insectes dans ces pays, et outre des milliers de mini fourmis qui m'ont attaqués les pieds, il y avait aussi 3 jolies araignées à l'entrée de la guesthouse, très accueillantes comme vu ci-dessous...gasp !
L'endroit où l'on est est magnifique, très noyé de végétation...
ET le paysage alentour est superbe
Une rivière passe dans Vang-Vieng où nous allons aussitôt nous baigner avec délectation tellement la peau nous colle constamment avec cette chaleur accablante...
Tiens, une bombe pour décorer l'entrée du chemin...
Notre rivière où il fait si bon se baigner...
La jungle...
les couleurs des bateaux sur la rivière...
Demain, balade en moto dans l'arrière-pays...
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26 mars 2013
Le trajet en bus Luang-Prabang / Phonsavan est une épreuve ! 8 h de route sinueuse serrés dans un mini-bus avec des américains et un couple de jeunes français super sympas : Océane et Renaud. La route tourne sans arrêts, les enfants sont verts et blancs et le reste n'est pas mieux.
En vidéo :
On passe cependant au travers de villages très pittoresques et malgré la brume environnante créée par les feux de champs que les paysans font à cette époque un peu partout, le paysage est joli.
Là aussi :
Quand enfin on arrive en soirée à Phonsavan, la ville est très laide, particulièrement en contraste avec Luang-Prabang mais on y déguste un délicieux "fried rice" dans un restau voisin. On y découvre aussi qu'elle est décorée de bombes, partout. Tout est prétexte à utiliser les bombes qui sont tombées sur cette partie du Laos pendant 9 ans à raison d'une moyenne d'une bombe toute les 7 minutes ! C'est en effet une zone de guerre totalement ignorée des européens et profondément choquante par la dévastation qu'il en a résulté. On a appris beaucoup de choses à propos de cette partie de l'histoire. Passionnant et étonnant.
Mais on est venus ici pour une autre particularité du coin : la mystérieuse plaine des jarres.
Il s'agit d'une grande plaine très vaste avec des collines...
...où se trouvent des jarres géantes en pierres, venues de carrières lointaines.
Certaines, rares, ont encore le couvercle qui les recouvraient à l'origine...
Le site est vraiment beau et plein de paix. Avec tous les pins qu'on y voit (pas sur les photos cependant), il me fait penser à la provence de mon enfance.
Pour circuler, il est demandé de bien suivre le chemin balisé car l'ensemble de cette étendue a tellement été bombardée qu'il y a encore énormément de bombes actives et d'endroits non déminés.
Le site est très visité, aujourd'hui par un groupe de bonzes qui amène de jolies couleurs dans le paysage...
Ci-dessous, un arbre qui veut trinquer avec une des grosses jarres...
Et là, un arbre qui a poussé au milieu d'une jarre...
On trouve des amas d'araignées dans l'intérieur des jarres...brrr
Il fait très chaud et c'est agréable d'aller s'abriter à l'ombre d'un petit restaurant, le seul dans cette plaine. Un bon petit fried rice (riz frit), un jus de fruit et tout va bien...
Enfants entre les jarres :
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Sabaeedee,
Je reviens mettre aujourd'hui les avant-dernières photos du Laos...C'était le 25 mars et on était partis faire un tour d'éléphant. C'était quasi obligatoire vu que le Laos est originalement le pays du millions d'éléphants ! Hélas, il n'en reste aujourd'hui que très peu.
On rejoint le camp en pirogue, la jungle est magnifique et j'ai vu passer dans les fourrés un gros animal noir qui ressemblait beaucoup à un singe...Des éléphants travaillent encore sur la rivière.
Arrivée au camp. Les laotiens sont aussi calmes et tranquilles que leurs éléphants...
en vidéo :
Et retour à Luang-Prabang dont voici les dernières photos :
Finalement, départ de Luang-Prabang pour Phonsavan, où se situe un lieu extraordinaire que je tenais absolument à voir. Pour cela, on embarque dans un minibus pour 8 heures de route sinueuse et escarpée dans des montagnes recouvertes de jungle. Ce site extraodinaire se mérite ! Il s'appelle : la Plaine des Jarres.
En route !
Départ :
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