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En route vers Göreme, village que nous aimons beaucoup...La route est magnifique encore une fois. Pas le temps d'en écrire davantage...Place aux photos...
Le soir arrivant, on trouve une petite route qui mène à un village et on s'arrête au bord. Quelques villageois rentrant des champs nous klaxonnent et nous saluent mais ne s'arrêtent pas. Ce qui nous change de l'Iran...Coin très bucolique, on va dormir comme des loirs !
Lendemain matin, on reprend la route. Toujours aussi belle et fleurie en ce printemps...
Région d'anciens volcans...
Et c'est l'arrivée sur Göreme !
Le bonheur de retrouver ce paysage si spécial et superbe ! Et le calme qui caractérise ce coin ! Les enfants sont heu-reux !
En vidéo :
Pas de possibilités de connection et nous n'avons plus de possibilité de nous brancher dans le camping-car (court-circuit) ce qui réduit considérablement mes interventions sur le blog...A bientôt je ne sais quand...
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31 mai 2013
Pour notre 2ème jour en Turquie, on emprunte une route pittoresque qui est fabuleusement belle mais qui nous donne à nouveau de belles frayeurs à cause des montées et des descentes abruptes que nous avons du mal à gérer (surtout les montées bien sûr). On traverse des paysages sauvages et très diversifiés entre Erzincan (sud ouest d’Erzurum) et Malattya : falaises, gorges, tunnels en terre sans aucunes lumières, plateaux aériens, lacs émeraudes mais aussi des petits villages de montagnes comme chez nous il ya 50 ans où on nous fait coucou tout du long…
En vidéo :
là aussi :
La tension continue malgré la beauté environnante : les montées abruptes, les lacets serrés, les ravins effrayants, les descentes dingues, les parties de routes cassées, en graviers ou en terre sur des km ou, parfois, sur certaines parties en sable quasi mou ! Je ne sais jamais si je vais réussir à passer, surtout en côte dans lesquelles le cc va si lentement ! Je fatigue et la route est si sinueuse qu’on n’avance pas !
Je ne vous décrit pas la descente d'enfer entre le plateau et cette gorge !!
L0, on ne voit peut-être pas bien, mais la moitié de la route est prise par un long tas de sable, on roule donc tous du côté gauche de la route, en espérant ne pas voir sugir un gros camion derrière un lacet...
On s’arrête au soir sur un bord de route escarpée, sur une petite esplanade d’arbustes en fleurs avec une fontaine (comme partout en Turquie). C’est magnifique et impressionnant de hauteur (on est environ à 1200 m d’altitude) et de silence. Au petit matin ensoleillé, après une nuit reposante et calme, une longue route nous attend encore…
Notre bivouac pour la nuit, si calme et FRAIS !!!
Et on reprend la route...
VIdéo tunnel :
VIdéo pont et tunnels :
Ma future maison...
Petit coin perdu et solitaire pour notre pique-nique.
On est seuls quand, tout à coup, petit coup d'adrénaline quand un groupe d'hommes en civils apparaît derrière nous, sur les rochers. Ils me demandent en turc d'où nous venons et où nous allons et si le camping car garé sur la route est à nous. Gasp ! Je lui demande s'ils sont d'ici et l'un d'eux me répond qu'ils sont de la gendarmerie du bled d'à côté. Ils nous souhaitent un bon voyage...Ouf !
On voit même un crocodile pointer son museau ! Ah ! non ! Pardon ! C'est un rocher.
La route suivante montait en lacets depuis le lac jusqu'à un col. On a eu...chaud !!!
En vidéo :
Une route en terre...
et en vidéo (quel blog moderne quand même !) :
Une dernière vidéos parceque je suis d'humeur joyeuse (et que ce pays est si beau !!) :
Voilà pour la route pittoresque. Prochaine photos dés que possible encore une fois...(c'est qu'il y a peu de connections dans les montagnes et que je n'ai ni 3G ni antenne spéciale ni je ne sais quoi qui existe maintenant d'après ce que j'ai pu comprendre, bref, nous, c'est le moyen-âge et on fait au mieux avec ça !)
A bientôt !
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Marhaba !
(ici on dit aussi Marhaba, mais on ne prononce plus le H central comme en Iran ou dans les pays arabes. Au lieu du Mar-hhaba habituel, on passe au Maraba plus occidental dans sa prononciation)
30 mai
En ce premier jour de route turque, je savoure les étendues de superbes paysages similaires aux paysages iraniens mais différents quand même. Et la liberté d'être presque seule sur la route sans voitures qui viennent nous regarder sous les fenêtres. On retrouve la gentillesse des gens qui nous font coucou depuis le bord des routes ou des villages.
Une route verte
Une route rocheuse :
La neige n'est pas loin et on apprécie le frais !!! :
Une pub pour une huile moteur je crois...:-)
Ce soir on trouve un bivouac sur une aire de station service vide, au milieu des montagnes, non loin d'Erzurum. Le pompiste vient essayer d'ouvrir la porte, comme souvent en Turquie, il a envie de discuter mais, moi, après presque un mois d'Iran sans vraiment de tranquillité, j'aspire à ne plus parler à personne. Je passe la tête par la fenêtre et lui dit en turque que "mon mari dort". Il fait aussitôt "ho" et s'éloigne, pour ne plus revenir.Trop forte !
La photo est moyenne mais le coin était super pour y passer la nuit. Très tranquille et très joli, ça se voit par la fenêtre.
Le lendemain matin, on se rend compte qu'on se lève très tard (on était encore à l'heure iranienne et en heure turque il est presque midi) !!! On a rattrappé la fatigue des derniers jours avec des nuits trop mauvaises dans des lieux glauques.
On évite Erzurum, grosse ville, et on predn une route notée "pittoresque" sur la carte. Elle est très belle.
Tout à coup, on est arrêtés par un début d'embouteillage...La route est coupée car une partie de la montagne s'éboule et les pierres tombent sur la route.
Video arrêt éboulement :
On se demande quand même combien de temps on va rester bloqués...Je cherche comment faire demi-tour mais on est encerclés de camions et de bus.
Dubitatifs ! :http://youtu.be/CPac3IckLGI
Au bout d'une vingtaine de minutes, certains commencent à essayer de faire demi-tour, c'est le gros branle-bas de combat autour de nous ...
En vidéo :
On décide de suivre le mouvement, les véhicules passent de l'autre côté de la route où il semble qu'il y ait un début de passage permis au niveau de l'éboulement...
Demi-tour avec les camions :
Camion en marche arrière :
Vidéo marche arrière camions :
Enfin, on arrive au niveau de l'éboulement, il y a d'impressionnants rochers sur la route qui ont sautés les barrières centrales !
Notre tour de passer ! :
A bientôt, on continue la Turquie mais nous aurons moins de connections car nous ne passons pas par les villes...
Gule Gule !
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Salut à tous !
27 mai
Dernier jour à Tabriz.
Je m’amuse à voir ces iraniens qui, chez les jeunes, me font penser à la façon de s’habiller rétro des américains des films comme Grease ou West Side Story. Pareil pour les voitures qui ont encore, pour beaucoup, des pare-chocs en métal.
Un jeune journaliste très professionnel vient nous interviewer. C’est très sympa et ils sont, lui et le photographe, très polis et plein de tacts.
En vidéo :
Ils nous offrent un cadre avec un mot de bienvenue du maire de Tabriz avec un bouquet de fleur, ainsi qu'une écharpe du club de foot de Tabriz que tout le monde vénère ici.
Quand on reprend la route le lendemain matin, c'est la frontière qui nous attend au bout et la dernière grosse étape un peu stressante...Vivement que ce soit derrière.
Les paysages sont encore une fois merveilleux avec une touche magique supplémentaire : le rouge des champs de coquelicots !
Paysage vidéo :
Et c'est l'arrivée entre Maku et Bazargan, villes proches de la frontière...Le temps est maussade et Bazargan aussi, sauf le noble mont Ararat qui domine au loin...
On le voit au fond de la photo suivante, il est immense...
On passe la nuit dans Bazargan, très glauque, pas sympa mais je préfère affronter la frontière au petit matin. LE comble est que je n'ai plus de gas-oil, je pensais trouver une station essence entre Tabriz et la frontière en vain.
Bivouac bazargan (pas très riant) :
Au matin, je retourne donc sur Maku à l'aide de mon bidon de secours et un adorable iranien me propose de le suivre jusqu'à une station que je n'aurais jamais trouvé moi-même puisqu'elle n'est pas du tout sur la route. On rentre dans Maku qui s'avère être une vieille petite ville au pied des montagnes, très jolie, malgré la pluie. Cette dernière aide d'un iranien me sauve la mise. On peut repartir le réservoir plein et l'esprit tranquille. Et un souci de moins, un !
Et c'est la file de camion pour la douane...on y est ! Je respire à fond...allez ! on y va !
Le poste de frontière de Bazargan
Passage en Turquie :
Du côté turque, le soleil nous attend ! C'est la fête ! Pas qu'on soit content de quitter l'Iran qui reste gravé dans notre coeur pour toujours, mais c'est une étape énorme depuis le début de notre voyage : nous voilà presque en Europe maintenant ! On va retrouver une civilisation qui ressemble de plus en plus à la notre...et ça va nous faire tout drôle !
Les immensités turques nous attendent désormais pour des heures et des jours de conduites superbes. On vous racontera ça dés qu'on pourra à nouveau. En attendant, on reprend la route !
Gule Gule ! (aurevoir en turc)
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Marhaba,
(j'ai mis plusieurs articles ce soir, je profite de la connection ! Celui-ci est le dernier)
Tabriz est surplombée par une longue montagne de roches rouges. J'ai décidé aujourd'hui d'y monter. je ne sais pas du tout comment y aller et je vais avoir beaucoup de mal pour finalement trouver la route.
Il fait chaud. Il y a un téléphérique mais on y monte à pied et une forte musique perse est diffusée depuis le bas et nous accompagne. Tant pis pour le calme de la montagne ! Le silence n'est pas quelquechose de recherché ici. Le hijab (voile) et les manches longs nous agacent profondémment, Julie et moi...pour randonner, c'est très désagréable. Julie veut grimper sur des rochers et elles se prend les pieds dedans...
En haut, il ya un bâtiment très vieux, très beaux, comme un ancien hammam, qui comporte une mosquée. Il n'y a aucuns touristes bien sûr et on nous regarde comme des martiens, comme d'habitude.
Le paysage est incroyable, avec des montagnes à perte de vue !
Je suis contente de voir des grimpeurs ! Et une fille avec eux en plus ! (avec son hijab !)
vidéo de la montagne rouge
C'était notre avant-dernier jour à Tabriz. Demain, un journaliste iranien vient nous interviewer et après-demain on prend la route pour la frontière et la Turquie...
Huda Hafiz !
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